Film appropriée pour :

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Deux choses doivent être claires avant de voir Dancer in the dark : Lars Von Trier l’a enregistré en documentaire, c’est-à-dire avec une caméra à l’épaule et sans aucune édition, quelque chose comme le cinéma verité. D’autre part, ce n’est pas la comédie musicale typique avec de grandes chorégraphies et des chansons ostentatoires… C’est juste le film d’une femme qui exprime ses émotions à travers la musique. Donc si tu n’es pas prêt à supporter ça, tu ferais mieux de ne pas la voir.

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Mis à part les aspects techniques, le film est émotif et cru. Avec des performances qui nous donnent l’impression d’être des gens ordinaires avec une caméra en face. À Dancer in the dark, nous participons aux moments les plus privés et les plus vulnérables de Selma. Quand il n’y a pas de chanson ou de mouvement de caméra qui nous distrait, le centre d’attention est les sentiments à fleur de peau.

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Les sourires intimes et les moments dévastateurs sont amplifiés par le fait que nous avons été à ses côtés physiquement depuis le début. Dancer in the dark montre comment une mère est capable de tout sacrifier pour son enfant, même si elle n’a plus rien à sacrifier. C’est un chant à la vie et à la mort, où les deux choses peuvent être plus proches qu’on ne le pense, tout plongé dans un tableau désolant avec une photographie sombre et bien pensée.