lE VOYAGE EN CINÉMA

« Les films ont le pouvoir de capturer des rêves », a dit un jour George Méliès, convaincu que le cinéma n’était pas une mode passagère de son époque, mais le grand chemin vers la création de mondes nouveaux et inimaginables.

Le magicien et l’illusionniste n’ont certainement pas tort de dire cette phrase parce que, pendant de nombreuses années, le septième art est devenu l’une des nombreuses manifestations que l’homme a rencontrées pour raconter des histoires et rêver un peu. Et depuis l’invention de la lampe magique au XVIIe siècle, l’humain n’a cessé pas d’inventer de nouveaux objets pour la réalisation de ces rêves et ces aspirations.

Aujourd’hui, il existe des milliers de films, sans compter ceux qui seront réalisés prochainement, qui attrapent le spectateur et le portent dans un voyage plein de magie et d’aventures. Un des films qui conserve ces prémisses est celui de Martin Scorsese, Hugo Cabret.

Ce film raconte la vie d’Hugo, un orphelin de douze ans qui vit dans une gare parisienne et qui fait tout son possible pour réparer un homme mécanique, mieux connu sous le nom d’automate, dans l’espoir de trouver un message de son défunt père. Mais ce que Hugo ne sait pas, c’est que ce désir de trouver une réponse est ce qui va mener à un parcours extraordinaire de l’histoire du cinéma, où il prouvera que l’art de filmer est l’une des rares manifestations qui rendent compte qu’il y a encore de la vie dans la société.

George Méliès et le cinéma

Enfin, le film montre deux foyers sur lesquels se concentrer. D’un côté, il y a l’histoire d’Hugo Cabret et son désir, presque désespéré, de réparer l’automate. Cela le conduit à un George Méliès fatigué et en colère et à une aventurière Isabelle. Par ailleurs, l’histoire du Français Méliès et sa trajectoire dans le septième art sont présentées.

À partir de là, l’histoire prend une autre tournure et raconte comment Méliès a trouvé dans le cinéma d’une foire une nouvelle façon de voir la vie. Désormais, un certain nombre d’événements importants sont présentés, comme la fois où Méliès introduit le concept d’étude et en construit un entièrement en verre, ou la fois qu’il découpe quelques bandes et crée des effets spéciaux. Et elle se termine clairement par un message qui prévaut encore aujourd’hui : le cinéma est notre maison.

Hugo Cabret, le livre comme le film, est une déclaration d’amour pour le cinéma, l’art et la littérature, qui a apporté une série d’événements, positifs et négatifs, qui non seulement montrent la vie et l’œuvre d’un des pionniers du cinéma, mais le génie et la noblesse peuvent venir de n’importe où.

Le cinéma : plus qu’une série de photos ensemble

Personnellement, je pense que le cinéma est totalement transcendantal, capable d’atteindre chacun de nous au moyen d’histoires, de moments et même de personnages. Franchement, une des façons les plus sincères de générer de l’empathie est par le biais des films; un exemple clair en est l’invention de Hugo Cabret, qui, du début à la fin, a été capable de me connecter à la vie du solitaire Hugo Cabret et de me sensibiliser aux milliers d’histoires de George Méliès ; je me suis même sentie identifiée à Isabelle, parce qu’elle et moi voulons avoir des aventures de toutes sortes et faire de nos vies quelque chose d’extraordinaire. Et bien sûr, on ne saurait négliger l’hommage rendu par le film au long chemin parcouru par le cinéma pour arriver là où il se trouve et les différents pays qui y ont participé, par exemple la France.

Ancla 1

Finalement, il me semble important de mentionner que, tout au long du film, une petite mention a également été faite à Charles Chaplin, Buster Keaton, Hal Roach, parmi d’autres personnages qui ont été fondamentaux pour la construction de cet art acclamé qui aujourd’hui continue de nous montrer que l’espoir est toujours vivant et que comme George Méliès, nous pouvons tous rêver du cinéma.